Les mesures gouvernementales liées à la Covid-19 ont fortement affecté le tourisme ces dernières années mais le secteur demeure une activité économique majeure. D’après l’Organisation Mondiale du Tourisme, ce sont 207 millions d’arrivées internationales qui ont été enregistrées au cours des mois de juin et juillet 2022 dans le monde[1].

Si le tourisme peut, sous certaines formes, constituer un levier de développement économique et de création d’emplois sur les territoires, il peut également contribuer à les fragiliser : conditions de travail difficiles, hausse du prix de l’immobilier pour les locaux, dégradation du patrimoine culturel et environnemental.

Depuis les années 1950, de nouvelles formes novatrices de tourisme apparaissent. Le tourisme social et solidaire émerge quant à lui dans les années 1970 et rassemble aujourd’hui une grande diversité d’acteurs qui agissent pour concilier départs en vacances pour toutes et tous, respect des territoires d’accueil, de leurs populations et de l’environnement.

En tant que citoyen·ne, quel est notre rôle et comment pouvons-nous devenir acteur·rice·s d’un tourisme plus durable, social, et solidaire ? Par quels moyens pouvons-nous partir en vacances tout en limitant notre impact sur les populations et les territoires ? Cette conférence analysera, à partir du témoignage d’acteur·rice·s au sein de l’économie sociale et solidaire et plus largement, les alternatives au tourisme conventionnel qui existent, et la façon dont celles-ci amènent de plus en plus de vacancier·ère·s à réinterroger leurs façons d’appréhender leurs séjours touristiques à travers les solutions qu’il·elle·s développent sur les territoires. 

Lors d'une table-ronde, nous accueillerons :

• Anne-Sophie DE BOULOIS, Fondatrice du Zazie Hôtel
• Coralie MARTI, Directrice générale de l’ATES

L'événement est organisé en collaboration avec un groupe d'étudiant·e·s de l'Institut Catholique de Paris dans le cadre d'un cycle de conférences étudiantes.

[1] D'après le site internet de l’Organisation Mondiale du Tourisme : https://www.unwto.org/fr/unwto-world-tourism-barometer-data

Confrontés à de nouveaux enjeux (économiques, sociaux, écologiques), les services publics font l’objet de critiques récurrentes quant à leur degré d’efficacité, leur manque de proximité ou leur incapacité à s’adapter à de nouveaux besoins. Dans un contexte économique dégradé et contraignant, les institutions nationales et locales qui les portent tentent de renouveler leurs modes d’actions et leur rapport aux usager·ère·s. Dans le même temps, la création et le développement de coopératives, mutuelles et associations relayant l’action publique ou la complétant, montrent que l’on assiste, dans la période actuelle, à une imbrication toujours plus forte entre administrations centrales et locales, d’une part, et les diverses structures de l’ESS d’autre part.  

Certes, une répartition des rôles existe depuis bien longtemps entre des actions de court terme, plus territorialisées, plus personnelles dévolues prioritairement à l’ESS et celles de plus long terme, plus générales, parfois plus impersonnelles considérées comme davantage confiées aux services publics. Néanmoins, cette frontière est poreuse et le dynamisme actuel de l’ESS, ses capacités d’innovations sociales et les formes de partenariat existantes avec les administrations indiquent qu’un processus novateur est engagé. La réactivité de l’ESS aux changements socio-économiques et les nouveaux besoins et enjeux des administrations posent ainsi dans de nouveaux termes les rapports entre ces deux acteur·rice·s. 

Cette conférence, co-organisée par un groupe d'étudiants de Paris 1 Panthéon Sorbonne et le Labo de l'ESS, analysera à partir du témoignage d’acteur·rice·s de terrain, ces nouvelles complémentarités et la façon dont celles-ci amènent les acteur·rice·s public·que·s et de l’ESS à réinterroger leurs actions. 

L'événement s'inscrit dans le cadre de la semaine d'exposition proposée par le Cédias Musée social à l'occasion du Mois de l'ESS : “Pavillon de l'économie sociale 1889”. Elle sera inaugurée le même jour par Florentin Letissier, adjoint à la Maire de Paris en charge de l'économie sociale et solidaire, de l'économie circulaire et de la stratégie zéro déchet. 

Lors de la table-ronde, nous accueillerons :

• Sylviane DELMAS, sociétaire de Railcoop
• Nicolas LEMONNIER, responsable du développement ou Esther MATTOUT, cheffe de projet chez Envie Autonomie
• Florentin LETISSIER, Adjoint à la Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire, de l’économie circulaire et de la contribution à la stratégie zéro déchet
• Élodie SEVEN, Directrice adjointe de l'autonomie au Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
• Cybelle STEFANI-ROSÉ, Directrice générale Les Béquilles du Cognitif

La table-ronde sera suivie d’un cocktail permettant de poursuivre les échanges.

Juste avant le lancement du Hackaton Low Tech, le Labo de l'ESS présentera son étude "Pour des métropoles low-tech et solidaires" à la Caserne, à Poitiers.

Programme 

14h : Conférence LowTech, grand public (1h30)

• Lieu : La Caserne, 24 bvd Pont Achard , Poitiers
• Programme :
  • 14h00 : Accueil et introduction par Grand Poitiers et le Labo de l'ESS
  • 14h10 : Présentation des enseignements de l’étude par Florian Laboulais, responsable projets et développement du Labo de l'ESS
  • 14h40 : Table-ronde autour des initiatives locales 

15h45 : Visite de La caserne (1h)

Présentation du fond friche récemment obtenu et les travaux en devenir

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Et si le recours à la technologie n’était pas toujours la meilleure voie à suivre ? Depuis quelques années, le concept de low-tech connaît un intérêt grandissant en France. Cette démarche propose une réflexion critique sur l’usage de la technologie dans notre société. Elle ne rejette pas en bloc l’innovation technologique mais vise à apporter des solutions plus proportionnées et soutenables, c’est-à-dire plus simples et agiles, plus sobres en ressources et en énergie, et plus accessibles et appropriables par le plus grand nombre.  

Face aux problèmes environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés, la low-tech se place comme une réelle alternative à notre mode de vie actuel. Comment peut-elle s’y intégrer ? De quelle manière les territoires peuvent-ils s’appuyer sur l’ESS pour mettre en place une démarche low-tech ? 

Afin de réfléchir ensemble à ces questionnements, nous vous invitons à participer à notre ciné-débat au cours duquel nous visionnerons le documentaire "L'Éclosion LOW-TECH" de Lorenzo Biagini, Nicolas Nouhaud & Esteban Stephan. À la suite de la projection, nous accueillerons des acteur·rice·s du secteur de la low-tech pour débattre. Nous recevrons :

🔸 Stéphane Pagano de Oïkos

🔸 Antoine Schmitt de Le Poulpe ressourcerie

🔸 Quentin Mateus du Low-tech Lab

Le documentaire raconté par les réalisateurs : 

« Avec L'Association d'Étude et Développement (AED) et Le Voyage des Koumoul, nous avons traversé la France, entre amis, avec les moyens du bord, en quête de Low-Tech. Et nous avons eu la chance et l'honneur de rencontrer certains des acteurs phares de ce mouvement. Aussi bien dans le cœur des gens, au cœur des associations, dans l'université ou dans l'entreprise... Que ce soit à l’échelle de la ville ou encore dans la coopération internationale... C'est tout un monde que nous avons trouvé en pleine éclosion...! »  

Évènement ouvert à tou·te·s et gratuit sur inscription. Le lien de connexion sera envoyé aux inscrit·e·s la veille de l'évènement. 

📌 Le 16 juin 2022 à 19h30 en visioconférence.  

>> Pour s'inscrire <<

Comme tous les ans, les membres du Labo de l'ESS se retrouvent pour l'assemblée générale. Temps fort de l'association, elle sera l'occasion de faire le point ensemble sur les travaux et les perspectives du Labo. .

Un moment de réflexion collective est également prévu, en écho aux enjeux actuels. Pour cela, une table-ronde autour du thème « L’ESS au cœur de nouvelles citoyennetés ! » sera animée par Hugues Sibille et accueillera : 

• Caroline FERGUSON, Déléguée nationale de l’ESPER 

• Benoît HAMON, Directeur général de SINGA, ex ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation

• Patrick VIVERET, philosophe, écrivain et magistrat honoraire à la Cour des comptes.

Rejoignez-nous !

Conscientes de la nécessité de mener une transition économique, sociale et environnementale, les jeunes générations expriment un désir de rupture. Ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers d’étudiant·e·s et jeunes diplômé·es à remettre en question un système capitaliste de surconsommation dans lequel ils ne se reconnaissent plus. Face à l’urgence, ils ressentent le besoin vital d’agir et de s’engager pour réinventer la société. Toutefois, de tels engagements ne sont pas forcément compatibles avec les carrières promises en sortie de grandes écoles. Le jeune réalisateur Arthur Gosset, étudiant à Centrale Nantes a voulu montrer ce tiraillement que peut occasionner une telle prise de décision. Pendant un an, il a suivi le parcours de six jeunes fraichement diplômés de grandes écoles en plein questionnement sur leurs choix de vie.

En quoi l’ESS est-elle un bon moyen pour les jeunes de vivre en adéquation avec leurs convictions ? Comment peuvent-ils agir sur les territoires pour les rendre durables ? Carole Réminny de l’école de la Philanthropie, Caroline Ferguson de l’ESPER, et Hervé Coué de l'Ecole de la deuxième chance 93 seront présent·e·s pour débattre à la suite de la projection de Ruptures.

Synopsis du film :

Leur destin était bien tracé : de brillantes études, la promesse d’un bon job et d’un gros salaire. Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Aurélie, Maxime, Hélène, Emma, ou Romain sortent de Polytechnique, de Sciences Po, de Centrale ou d’écoles de commerce. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Ce film raconte leur histoire.

Évènement ouvert à tou·te·s et gratuit sur inscription. Le lien de connexion sera envoyé aux inscrit·e·s la veille de l'évènement.

📌 Le 7 avril 2022 de 19h30 à 21h en visioconférence. 

>> Pour s'inscrire <<

À l'occasion de la sortie de l'étude "Pour des métropoles low-tech et solidaires", le Labo de l'ESS vous invite à une restitution (possibilité de suivre la rencontre en distanciel).

S’inscrivant en porte-à-faux de l’idée d’un progrès technique infini et capable de répondre à l’ensemble des défis auxquels nous sommes confronté·e·s, la low-tech interroge nos besoins réels afin de les satisfaire de la façon la plus simple, la plus sobre, la plus accessible et la plus appropriable possible.

Cette démarche, fondamentalement liée à celle de l’ESS, nous invite à inventer de nouvelles formes d’habiter, de se déplacer, d’accéder à des biens et services, de produire et de travailler pour tendre vers plus de frugalité et renforcer le pouvoir d’agir de chacun·e.

Au programme de la rencontre :

Présentation des enseignements de l’étude illustrés par des interventions d’initiatives inspirantes et de tous les territoires partenaires et échanges avec le public

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La hausse des demandes pendant cette année et demie écoulée a été forte et de nouvelles familles, personnes isolées, étudiants ont eu à faire face à des situations d’urgence alimentaire. La nature des besoins exprimés a elle aussi évolué, avec notamment le renforcement d’une revendication légitime en faveur d’un accès de toutes et tous à une alimentation de qualité.

Dans ce contexte, de nouvelles initiatives locales ont vu le jour, tant sur le plan de la production, permettant des réponses variées au plus près des personnes, que du point de vue de la distribution à travers la mise en place de nouveaux canaux d’accès à une alimentation de qualité.

Ces évolutions de fond interrogent le travail social : comment faire face à cette nouvelle demande d’accompagnement social ? avec quels acteurs ? selon quelle approche ?

Ce sont les sujets d’échange d’une demi-journée de dialogue pour laquelle nous vous convions le mardi 18 janvier 2021, en visio-conférence.

Déroulé de l’événement

• 15h00 – 15h10 : Accueil par Dominique DEMANGEL, Présidente du CEDIAS-Musée social et Marie VERNIER, Déléguée générale du Labo de l’ESS 
• 15h10 – 15h20 : Introduction par Marc de MONTALEMBERT, Directeur de la rédaction et MM. Didier GELOT et John WARD, coordinateurs du numéro de Vie Sociale. 
• 15h20 – 15h30 : Intervention de cadrage sur l’impact de la crise sanitaire sur la problématique de l’accès à l’alimentation 
  - Laurent SEUX, Responsable du programme « Ensemble, bien vivre, bien manger » au Secours catholique 
• 15h30 – 16h00 : Table-ronde « Aide alimentaire et accompagnement social : quelles évolutions pour faire face aux nouveaux besoins ? »
  - Pascal RODIER, Secrétaire général de la fédération des Yvelines du Secours populaire 
  - Croix-Rouge
  - Sophie LOCHET, Responsable de projet à l’Agence Nationale des Solidarité Actives (ANSA)
  - Union Nationale des CCAS 
• 16h00 – 16h30 : Table-ronde : « Nouvelles initiatives de production et de distribution : quelles complémentarités et articulations avec l’aide alimentaire et le travail social ? »
  - Aline DI CARLO, Directrice de l’antenne parisienne de l’association Vers un Réseau d’Achat en Commun (VRAC)
  - Bruno CHARLIE, Trésorier de l’Épicerie sociale de Nanterre 
  - Jérémie LAVAULT, Vice-président en charge de l'innovation sociale à Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE)
  - Jean-Charles CHIBON, Directeur adjoint du Service de Prevention Spécialisée - insertion chez La Sauvegarde 95

16h30 – 17h : Échanges avec le public 

À l’occasion de la sortie du numéro de Vie Sociale consacré à l’aide alimentaire, le CEDIAS-Musée social et le Labo de l’ESS souhaitent engager, le temps d’un après-midi, un échange sur les évolutions de l’aide alimentaire et, plus largement, de la problématique de l’accès à l’alimentation pendant la crise sanitaire.

La hausse des demandes pendant cette année et demie écoulée a été forte et de nouvelles familles, personnes isolées, étudiants ont eu à faire face à des situations d’urgence alimentaire. La nature des besoins exprimés a elle aussi évolué, avec notamment le renforcement d’une revendication légitime en faveur d’un accès de toutes et tous à une alimentation de qualité.

Dans ce contexte, de nouvelles initiatives locales ont vu le jour, tant sur le plan de la production, permettant des réponses variées au plus près des personnes, que du point de vue de la distribution à travers la mise en place de nouveaux canaux d’accès à une alimentation de qualité.

Ces évolutions de fond interrogent le travail social : comment faire face à cette nouvelle demande d’accompagnement social ? avec quels acteurs ? selon quelle approche ? Ce sont les sujets d’échange d’une demi-journée de dialogue pour laquelle nous vous convions au Cedias-Musée social le mardi 7 décembre 2021, en présentiel. Les débats feront l’objet d’une mise en ligne.