Antoine Zins
Et si on essayait… de changer notre vision de la jeunesse ?
Les jeunes construisent déjà le monde dans lequel ils veulent vivre et vous invitent à changer de regard, à échanger, à partager ensemble des solutions.
On nous assène sans cesse dans les médias les mêmes refrains : la première génération qui réussira moins bien que leurs parents, celle qui paiera des décennies de déficits budgétaires… De Montréal à Athènes, en passant par Berlin, les jeunes sont les variables d’ajustement d’une économie au bord du gouffre. On en oublierait presque leur force d’innovation, leurs valeurs, leur dynamisme, leur créativité... On en oublierait que c’est eux qui sortiront l’Europe de la crise et décideront de leur destin. Nous avons la conviction qu’il existe des solutions singulières créatrices de lien social et de solidarité : elles sont tous les jours développées par des jeunes plein d’ambitions pour leur avenir. Ces jeunes construisent déjà le monde dans lequel ils veulent vivre.
L’association DREAM incarne un des multiples exemples démontrant la force d’innovation et de solidarité d’une jeunesse qui décide pour et par elle-même. Créée en 2008, elle veut alors répondre aux difficultés spécifiques que rencontrent les jeunes pour réaliser leurs projets. Elle se définit comme « un réseau de jeunes engagés et intéressés par l’entreprenariat social et la vie associative en général et souhaitant rappeler que les jeunes d’aujourd’hui sont les dirigeants de demain et qu’ils sont une force capable de créer un changement positif ». Quatre ans plus tard, l’association propose deux programmes solides : l’un basé sur l’accompagnement de projet, l’autre sur la création de lien social.
Et si on essayait… un nouveau quotidien ?
L’économie sociale et solidaire relève aussi bien des grands projets que des petits gestes simples du quotidien. Elle n’est pas seulement le nom d’une utopie, mais un changement concret de nos comportements en tant que citoyen et consommateur. C’est une citoyenneté responsable que nous voulons mettre en avant : circuits courts, commerce équitable, épargne solidaire, économie d’énergie...
La cagette des étudiants, association pour le maintien de l’agriculture paysanne, (AMAP), offre cette opportunité. Associée à un maraîcher local, elle permet l’acheminement de produits variés de qualité à un prix moindre à ses adhérents tout en dynamisant l’économie locale. Ce type d’initiative éthique donne un sens à nos modes de consommation au quotidien.
Et si on essayait… d’autres métiers ?
De l’entrepreneuriat social au bénévolat, une myriade de projets coexiste dans l’économie sociale et solidaire. Il en découle une profusion d’emplois et d’opportunités allant du domaine médico-social jusqu’à l’économie numérique.
Des formations à l’ESS existent à l’université et dans les grandes écoles, elles guident vers ce secteur riche et professionnalisant : l’Université de Marne La Vallée et l’ESSCA disposent d’une chaire d’économie sociale et solidaire, l’ESSEC d’une chaire d’entrepreneuriat social... De plus en plus prisées par les étudiants, ces formations se développent dans l’enseignement supérieur, elles garantissent le dynamisme et la force d’innovation de l’économie sociale et solidaire de demain.
Et si on essayait… une autre économie à la Bellevilloise le 5 juillet ?
Le Labo de l’ESS veut célébrer cette autre économie portée par les jeunes et vous invite le 5 juillet à la Bellevilloise à Paris. Vous pourrez rencontrer des acteurs qui incarnent cette nouvelle vision de la jeunesse, ce quotidien réinventé, ces métiers importants et innovants…
Cette initiative est rendue possible grâce au soutien et au travail de nos partenaires : Jeun’ESS, l’Atelier via son programme "SUCCESS", le MOUVES, Animafac et la LMDE.
Rejoignez-nous nombreux le 5 juillet !