ESS et développement durable : des dynamiques convergentes
Les dynamiques en faveur de l’économie sociale et solidaire et du développement durable répondent toutes deux à l’aspiration de la population à des pratiques éthiques : produire et consommer autrement, prendre en compte les urgences sociales et écologiques, replacer l’humain au centre des préoccupations…
Certaines structures sont pionnières des fillières de recyclage : depuis vingt-cinq ans, la fédération "Envie" commercialise du matériel électroménager rénové par des salariés en insertion et intervient comme opérateur agréé de la collecte et du traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques.
D’autres structures se mobilisent pour la production et la distribution d’une offre agricole plus respectueuse de la planète : selon le mouvement inter-régional des Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, le nombre actuel des AMAP approche les 1.200 (dont 112 en Île-de-France), ce qui représente la consommation en circuit court de 50 000 familles et un chiffre d’affaires de 36 millions d’euros.
Plusieurs dizaines d’associations agissent pour la sensibilisation et l’éducation à l’environnement : "Au fil de l’eau", forme non seulement ses salariés en insertion aux techniques écologiques d’entretien paysager, mais elle porte une mission d’éducation populaire, avec ses croisières pédagogiques. Les deux réseaux franciliens d’éducation à l’environnement et au développement durable que sont le "Graine Île-de-France" et "Vivacités Île-de-France" comptent parmi leurs adhérents près d’une centaine de structures sociales et solidaires.
Source : L’économie sociale et solidaire au service du développement durable, guide réalisé par L’Atelier-IDF et ARENE-IDF, février 2011.
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