Energie partagée

Energie partagée permet aux citoyens de se réapproprier la production de l’énergie qu’ils consomment. En encourageant les citoyens à devenir acteurs de la production d’énergies renouvelables (EnR), l’association participe d’un enjeu fort de la transition énergétique actuellement en cours.

Les objectifs de cette initiative

Energie partagée outille les acteurs désireux de produire leur propre énergie en lien avec leur collectivité locale et des financeurs potentiels. Elle organise des journées d’information et des ateliers techniques permettant l’essaimage des projets d’énergies renouvelables citoyens. L’association élabore des outils méthodologiques qu’elle met à disposition de ses adhérents. Elle intervient auprès de collectivités pour leur présenter le modèle de projets citoyens et accompagne localement des collectifs en structuration.

Son site permet également à toute personne de financer en ligne des projets citoyens d’énergies renouvelables grâce à son habilitation à faire appel au crowdfunding (financement participatif) et à son partenariat avec La Nef (coopérative de finance solidaire).

Energie partagée est un accélérateur de projets citoyens acteurs de la transition énergétique. Elle souhaite ajouter au triptyque « sobriété, efficacité, renouvelables » lié à la transition énergétique, celui de « locale, collective et citoyenne ». Tout le monde peut donc agir, à condition d’être correctement outillé et organisé.

Carte d’identité

Au-delà des concepts, ancrer la démarche sur le territoire en lien avec les collectivités

Energie partagée agit dans une dynamique de production d’énergie décentralisée. En d’autres termes, la production ne vient plus « d’en haut » - quand l’Etat, une société ou un acteur extérieur décide d’investir à un endroit et les bénéfices sont distribués ailleurs - mais elle vient des territoires : ce sont les citoyens qui décident de la manière dont l’énergie sera produite et consommée sur leur territoire.

Ce processus inversé et citoyen ne signifie pas pour autant que la puissance publique doit se désinvestir du sujet, au contraire. Energie partagée, dans un guide adressé aux porteurs de projets citoyens, conseille fortement d’y mêler la collectivité locale. Elle pourra engager des processus d’échanges, assumer les coûts d’une enquête publique et de la concertation territoriale et sera légitime pour répondre aux questions des perturbations locales générées pendant la durée de l’exploitation (modification paysagères, bruit, etc.).

Plus largement nouer des partenariats public-privé contribuera à la réussite du projet. Ce dernier peut ainsi être monté sous forme de Scic (Société Collaborative d’intérêt Collectif), de SEM (Société d’Economie Mixte) ou de SAS dont le capital est ouvert aux collectivités. En réunissant les différents acteurs du territoire dans une même société à la gouvernance partagée, le projet disposera ainsi d’un outil solide à sa disposition pour progresser.

Cette forme de coopération, ancrée dans les principes de l’économie sociale et solidaire, créée des circuits courts de financement et de consommation de l’énergie qui est financée, produite et consommée localement. En plus de créer du lien social, d’améliorer la sensibilisation des acteurs à la sobriété énergétique et au respect de l’environnement, cela permet d’augmenter les retombées économiques pour le territoire et la création d’emplois.

La production citoyenne et partagée d’énergies renouvelables, rend plus efficace l’ensemble du processus de transition énergétique.

L’association participera à une campagne prévue pour l’automne avec ses partenaires. "Épargnons le climat" aura pour objectif de mobiliser les citoyens pour changer la donne, objectif chiffré à la clef !

Les enjeux

• Réussir le financement et l’accompagnement de toujours davantage de projets citoyens de production d’ENR ;
• Réussir une transition culturelle permettant de décentraliser la production d’énergie et la mettre entre les mains des citoyens pour l’instant mis à l’écart ;
• Encourager l’investissement citoyen par l’épargne, qui finance aujourd’hui essentiellement des projets polluants, dans des projets d’Enr ;
• Moins de 10% des fonds collectés par les Livrets d’épargne Développement Durable sont utilisés pour financer des activités liées au développement durable. L’épargne solidaire et le financement participatif permettent de palier ce problème en fléchant directement les investissements vers la production d’ENR.

Pour aller plus loin :

•  Accédez au site Internet.
• Consultez nos travaux sur la Transition énergétique citoyenne.