Les pôles de compétitivité, inspirés du modèle des « clusters » à l’international, ont été lancés en France en 2004 comme outil de politique industrielle française face à la concurrence mondiale. Ils ont pour objectif de favoriser le développement de projets collaboratifs de recherche et de développement entre les entreprises et les acteurs de la recherche et de la formation du même territoire et autour d’une thématique commune. La politique des pôles de compétitivité est copilotée par l'ANCT (anciennement DATAR) et la DGE.
Depuis 2004, ce sont près de 1 900 projets collaboratifs qui ont été retenus via des appels à projets pour un total de 7,6 milliards d’euros de financements (dont 1,8 milliard via le Fonds unique interministériel, 1,2 milliard issu des régions et 4,6 milliards d’investisseurs privés). Les pôles de compétitivité confèrent par ailleurs des avantages fiscaux (crédit d’impôt recherche). La tendance est cependant à la réduction des financements publics, le FUI ayant été réduit de 200 millions d’euros en 2010 à 50 millions d’euros aujourd’hui.
Source : « Dynamiques collectives de transitions dans les territoires »