Europe : et maintenant que fait-on ?
Le Labo de l’ESS organisait le 20 juin 2019, une rencontre consacrée aux suites des élections européennes dont l’objectif était de construire collégialement un récit constructif pour ré-enchanter l’Europe par l’ESS. Cette rencontre a été réalisée en partenariat avec le Mouvement associatif.
Le 26 mai 2019, les citoyens européens ont voté pour un nouveau Parlement Européen. Si les taux d’abstention étaient plus faibles qu’aux précédentes élections et que les partis écologistes arrivaient en tête dans plusieurs pays membres, tout reste à construire. Il faut désormais transformer cet élan en influence durable, permettant une Union Européenne écologique et sociale. Une des ambitions de cette rencontre était d’esquisser collectivement, par des échanges construits, les bases au ré-enchantement de l’Union Européenne.
L’échange d’expériences favorise la création d’une culture commune. C’est cela qui enclenche la confiance.
Les pistes d’action
Au lendemain des élections européennes, cette rencontre met en lumière plusieurs voies d’action au ré-enchantement de l’Union Européenne par ses différentes formes d’économie sociale :
- La diversité des définitions et mises en application de l’économie sociale ou économie sociale et solidaire d’un État à l’autre ne doit pas faire l’objet d’une homogénéisation au niveau européen. Cette diversité constitue un terreau aux coopérations transfrontalières et à la co-construction d’une culture commune entre les acteur·rice·s de l’économie sociale ;
- Ces dernier·e·s doivent travailler ensemble à structurer leurs discours auprès des institutions européennes en prenant appui sur le commun entre eux, davantage que sur leurs spécificités, afin de faire valoir de manière efficiente les solutions apportées par les formes d’économie sociale aux crises contemporaines de l’Union ;
- La nécessité d’un portage politique de l’économie sociale au niveau européen ;
- La nécessité d’un chantier juridique ; notamment sur la véritable reconnaissance d’un droit européen des sociétés de personnes, actuellement contraintes de se déclarer comme sociétés de capitaux au niveau de l’UE.