Et si on remettait la finance au service de la société ?
Le 7 février 2013, le Labo de l'ESS a organisé une rencontre sur la finance solidaire sous le titre « Et si on remettait la finance au service de la société ? Le moment est venu du changement d'échelle des finances solidaires ».
Deux heures d’interventions, animées par Amandine Albizzati, à l’époque responsable des relations institutionnelles à La Nef (qui compte plus de 35 000 épargnants et finance depuis 35 ans les entreprises de l’économie sociale et solidaire). Deux heures suivies en totalité par Benoît Hamon, à l’époque Ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation, qui a conclu les débats en répondant aux interpellations des acteur·rice·s de la finance solidaire. Quelques 200 participant·e·s avaient répondu présent dans l’amphithéâtre du siège de la Macif.
Il est possible de mobiliser l’argent des citoyens à trois conditions : la transparence, le sens du placement, un lien incarné et bien visible avec les projets financés.
Claude Alphandéry, à l’époque Président du Labo de l’ESS, qui concluait la rencontre, s’est efforcé de synthétiser en énonçant 5 pistes d’action principales :
- Développer l’épargne solidaire
- « Orienter la collecte et l’affectation de l’épargne vers des financements qui contribuent au redressement économique, à la justice sociale, à la sauvegarde de l’environnement »
- « Étendre à l’ESS des mécanismes qui ont fait leurs preuves, par exemple l’assurance-vie »
- « Rapprocher les modes de décision de la future BPI (mais aussi du Programme d’investissements d’avenir) et les acteurs de terrain »
- « Adapter le cadre fiscal aux activités ayant une finalité sociale et environnementale »