À la faveur d’une crise inédite, des initiatives ont émergé, au quotidien, faisant indirectement la promotion de l’utilité sociale, de la coopération Coopération Acteurs qui ont des intérêts similaires qu’ils planifient ensemble, où ils négocient leurs rôles mutuels et partagent des ressources pour atteindre un objectif commun tout en maintenant leur identité , de l’ancrage local. Les traits essentiels d’une économie sociale et solidaire qui porterait en elle les germes d’une société plus résiliente.
Alors que l’épidémie de Covid-19 est encore loin d’être endiguée, les contributions au débat public, en France, se multiplient autour de la nécessité de centrer les plans de relance économique sur la transition écologique et sur la lutte contre le changement climatique.
Dans ce concert de « bonnes idées », forte de ses 2,3 millions de salariés et pesant 10 % du PIB français, l’économie sociale et solidaire (ESS ESS Le terme d’Économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement. ) entend jouer un rôle central. Et elle le fait savoir. En mai, l’Union des employeurs de l’ESS [1] a adressé au gouvernement une série de propositions pour sortir de la crise. Elle préconisait notamment la création « de 100.000 emplois de transition, d’utilité sociale et écologique ».
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